La guerre de 1870 et les Bessenois mobilisés
Aussitôt après avoir réalisé l'unité de l'Allemagne du Nord au moyen d'une guerre avec l'Autriche, Bismarck s'était préoccupé d'y faire entrer les Etats du Sud, qui se révélaient impuissants à se constituer en Confédération particulière.
Mais quand cette Assemblée se réunit pour la première fois à Berlin (mai 1868), les députés du Sud, en majorité particularistes, refusèrent énergiquement de se laisser entraîner en dehors de leur rôle économique. Si la cause de l'union avec le Nord fit l'année suivante quelques progrès dans le Wurtemberg, et surtout à Bade, elle subit une défaite éclatante en Bavière, par la chute du ministère Hohenlohe qui la personnifiait. Cet échec de sa politique affermit Bismarck dans le dessein de provoquer une guerre avec la France pour compléter et étendre à toute l'Allemagne l'œuvre de 1866.
Bismark attendrait le moment opportun, comme dans sa guerre avec le Danemark. Il n'attendit qu'un peu, car en 1868, la reine d'Espagne, Isabelle avait été renversée en 1868. Les députés espagnols étant favorable à une monarchie constitutionnelle, ils cherchaient un prince européen.
Bismark, aussitôt s'employa à proposer une candidature que la France ne pourra que rejeter et cela sera le prétexte d'une opposition qui ne pourra se conclure que par un affrontement militaire.
Il proposa Léopold de Hohenzollern, frère du roi de Roumanie, appartenant à la branche cadette de la maison de Prusse.
Napoléon III , s'il était favorable à cette branche en Roumanie, il n'en était nullement question en Espagne !
Les relations entre les ambassadeurs français et allemands, sont difficiles et une fois, un diplomate français est même éconduit en Prusse par un simple aide de camp. C'est une terrible vexation pour les Français et surtout Napoléon III qui, poussé par sa femme et malgré les conseils des Parisiens, déclare la guerre à la Prusse.
C'est exactement ce que Bismarck attendait, lui qui avait depuis longtemps préparé la guerre : les différents états allemands se joignent alors à la Prusse contre la France, leur nouvel ennemi commun.
Ils s'unifient en un nouveau pays : l'Allemagne, avec Bismarck à leur tête !
Le 13 juillet 1870, Bismarck déclarait la guerre à la France.
Le 31 juillet 1870, les premiers combats se déroulèrent à Sarrebourg.
Les mobilisés du département du Rhône sont affectés au 99e RI à Sathonay et des brigades (légions) sont constitués de volontaires (mobiles) dés août 1870, et jusqu'au 15 septembre ils n'effectuent pas d'exercices.
Le 15 septembre, à 23 heures, ils se rendant à la gare de Vaise pour prendre un train en destination de Belfort. Le convoi s'arrête une heure en gare de Dôle, pour déjeuner et pour visiter cette ville.
L'arrêt suivant sera à Héricourt d'où ils s'apercevront la citadelle de Belfort.
Ils débarquent et s'installent dans une écurie qui servira au campement, au nombre de 160. La chaleur est suffocante et la poussière est dense. Dans les rues de Belfort, se circulent que des fantassins. Il y en a partout. Tous les édifices servent à la défense et aux militaires. Il n'y a pas plus de 50 maisons qui abritent des civils sur des centaines dédiées aux militaires. Au bout de 5 à 6 jours, les mobiles se déplacent vers les différentes fortifications réparties autour de la citadelle et ils occupent des tentes.
Après les premiers jours de la défense de Belfort et lors de combats féroces, trois bessenois périront et plus tard trois autres lors des combats de Nuits-St-Georges.
Les six bessenois :
BERTHAUD Pierre Belfort Acte de décès Généalogie
BERTHAUD Pierre Marie Nuits
COLOMB Benoît (acte écrit COLLON) Belfort Acte de Décès Généalogie
CROZIER Jean Louis Belfort Acte de décès Généalogie
PINATON Benoît François Nuits Acte de décès Généalogie
VIAL Jean Marie Nuits
Pas d'informations malgré des recherches (Archives Départementales, Filae, Généanet, etc..) pour Berthaud PM et Vial JM
Aussitôt après avoir réalisé l'unité de l'Allemagne du Nord au moyen d'une guerre avec l'Autriche, Bismarck s'était préoccupé d'y faire entrer les Etats du Sud, qui se révélaient impuissants à se constituer en Confédération particulière.
Mais quand cette Assemblée se réunit pour la première fois à Berlin (mai 1868), les députés du Sud, en majorité particularistes, refusèrent énergiquement de se laisser entraîner en dehors de leur rôle économique. Si la cause de l'union avec le Nord fit l'année suivante quelques progrès dans le Wurtemberg, et surtout à Bade, elle subit une défaite éclatante en Bavière, par la chute du ministère Hohenlohe qui la personnifiait. Cet échec de sa politique affermit Bismarck dans le dessein de provoquer une guerre avec la France pour compléter et étendre à toute l'Allemagne l'œuvre de 1866.
Bismark attendrait le moment opportun, comme dans sa guerre avec le Danemark. Il n'attendit qu'un peu, car en 1868, la reine d'Espagne, Isabelle avait été renversée en 1868. Les députés espagnols étant favorable à une monarchie constitutionnelle, ils cherchaient un prince européen.
Bismark, aussitôt s'employa à proposer une candidature que la France ne pourra que rejeter et cela sera le prétexte d'une opposition qui ne pourra se conclure que par un affrontement militaire.
Il proposa Léopold de Hohenzollern, frère du roi de Roumanie, appartenant à la branche cadette de la maison de Prusse.
Napoléon III , s'il était favorable à cette branche en Roumanie, il n'en était nullement question en Espagne !
Les relations entre les ambassadeurs français et allemands, sont difficiles et une fois, un diplomate français est même éconduit en Prusse par un simple aide de camp. C'est une terrible vexation pour les Français et surtout Napoléon III qui, poussé par sa femme et malgré les conseils des Parisiens, déclare la guerre à la Prusse.
C'est exactement ce que Bismarck attendait, lui qui avait depuis longtemps préparé la guerre : les différents états allemands se joignent alors à la Prusse contre la France, leur nouvel ennemi commun.
Ils s'unifient en un nouveau pays : l'Allemagne, avec Bismarck à leur tête !
Le 13 juillet 1870, Bismarck déclarait la guerre à la France.
Le 31 juillet 1870, les premiers combats se déroulèrent à Sarrebourg.
Les mobilisés du département du Rhône sont affectés au 99e RI à Sathonay et des brigades (légions) sont constitués de volontaires (mobiles) dés août 1870, et jusqu'au 15 septembre ils n'effectuent pas d'exercices.
Le 15 septembre, à 23 heures, ils se rendant à la gare de Vaise pour prendre un train en destination de Belfort. Le convoi s'arrête une heure en gare de Dôle, pour déjeuner et pour visiter cette ville.
L'arrêt suivant sera à Héricourt d'où ils s'apercevront la citadelle de Belfort.
Ils débarquent et s'installent dans une écurie qui servira au campement, au nombre de 160. La chaleur est suffocante et la poussière est dense. Dans les rues de Belfort, se circulent que des fantassins. Il y en a partout. Tous les édifices servent à la défense et aux militaires. Il n'y a pas plus de 50 maisons qui abritent des civils sur des centaines dédiées aux militaires. Au bout de 5 à 6 jours, les mobiles se déplacent vers les différentes fortifications réparties autour de la citadelle et ils occupent des tentes.
Après les premiers jours de la défense de Belfort et lors de combats féroces, trois bessenois périront et plus tard trois autres lors des combats de Nuits-St-Georges.
Les six bessenois :
BERTHAUD Pierre Belfort Acte de décès Généalogie
BERTHAUD Pierre Marie Nuits
COLOMB Benoît (acte écrit COLLON) Belfort Acte de Décès Généalogie
CROZIER Jean Louis Belfort Acte de décès Généalogie
PINATON Benoît François Nuits Acte de décès Généalogie
VIAL Jean Marie Nuits
Pas d'informations malgré des recherches (Archives Départementales, Filae, Généanet, etc..) pour Berthaud PM et Vial JM