un augustin reforme
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Extrait du procès-verbal du décès du registre de 1793 (page 11/13)
« Ce jour vingt trois novembre mil sept cent quatre vingt treize et le second de la république française, nous Jean Neyrand, juge de paix du canton de Bessenay, informé par le ministère du procureur de la commune de bessenay qu’il existe sur le gravier de la rivière la Brévenne , un cadavre qui a été retiré de la dite rivière par des particuliers qui l’ont aperçu, déférant à la réquisition du procureur de la commune pour faire la levée du dudit cadavre et prendre connaissance de celui nous nous sommes transporté sur l’heure du midi de ce jour en la commune de Bessenay ou je trouve le dit cadavre étant assisté de notre greffier. Nous avons effectivement aperçu sur ce gravier le corps d’un citoyen que le procureur de la commune dont nous sommes assisté nous a dit être celui du citoyen Joseph Labat dit « Putrit » ci-devant augustin réformé de la Croix-Rousse de la ville affranchie lequel corps est vêtu d’un habit brun, veste velours coton , de culottes noires, bas gris et souliers auxquels sont des boucles d’argent, ayant de suite requis le citoyen ETHER chirurgien de cette commune pour venir faire l’ouverture dudit cadavre reconnaître les causes de signes de mort de celui-ci. Le dit Ether s’est présenté à ces fins d’examen fait dudit cadavre, il a reconnu que c’était celui du citoyen Labat, ayant opérés avec les instruments le corps de ce particulier, il s’est apparu que les causes de la mort ont été déterminés par une quantité d’eau qu’il a bu dans la rivière de la Brévenne où le corps a été trouvé. Il a reconnu aussi que ce corps n’a aucune meurtrissure ainsi que son visage et toutes parties dont l’individu est composé. Nous avons apposé sur le front dudit cadavre le sceau et ?? du cachet de la municipalité de Bessenay que nous avons emprunté n’ayant pas en ce moment entre nos mains le cachet de la justice de paix du canton. Ayant fouillé l’habit de la veste, nous avons trouvé un portefeuille dans lequel est un passeport sous le n°22 fait au dit citoyen par le maire et officiers adjoint de la municipalité de Cuire – La Croix Rousse, autre passeport délivré au dit par la même municipalité sous la date du cinq aout dernier, le premier étant à la même date, autre passeport délivré le 17 novembre dernier, autre passeport délivré par la municipalité de bessenay le 27 brumaire, un certificat de civisme délivré au dit citoyen par la même municipalité le 18 novembre et enfin deux certificats de chirurgien délivré au dit Labat le 10 aout dernier lesquels papiers nous avons tout paraphés, et remis dans le dit portefeuille avec une peau de basane doublé d’une chemisière grise et avec la paire de boucles d’argent et où les souliers resteront déposés entre les mains due notre greffier pour y rester jusqu’à réclamation valable à l’égard des habillements du défunt trouvés sur lui. Nous avons ordonné qu’ils soient transportés au presbytère de la commune de Bessenay et remis entre la maison du curé dans le domicile duquel le défunt a séjourné quelque temps.
A l’égard de la chemise dont le cadavre se trouve revêtu, nous avons ordonné qu’il demeurera adjugé à celui qui l’ensevelira pour récompense de son salaire d’après laquelle reconnaissance sera faîte en la présence de Nicolas Duperray, citoyen de la même commune qui nous a certifié que le cadavre dont il s’agit est bien celui dudit Joseph Labat. Nous avons ordonné qu’il sera inhumé dans le cimetière de la commune par le curé du lieu que nous avons prévenu à ces fins.
Nous avons rédigé le présent procès-verbal pour servir et valoir ce que raison et nous avons signés.
D’après les lectures du procès-verbal, qu’Antoine Jourdan et François Longre ont déclaré être conforme à la vérité et la représentation qui m’a été faite du cadavre qui y est désigné."
Christophe Michaud Maire
« Ce jour vingt trois novembre mil sept cent quatre vingt treize et le second de la république française, nous Jean Neyrand, juge de paix du canton de Bessenay, informé par le ministère du procureur de la commune de bessenay qu’il existe sur le gravier de la rivière la Brévenne , un cadavre qui a été retiré de la dite rivière par des particuliers qui l’ont aperçu, déférant à la réquisition du procureur de la commune pour faire la levée du dudit cadavre et prendre connaissance de celui nous nous sommes transporté sur l’heure du midi de ce jour en la commune de Bessenay ou je trouve le dit cadavre étant assisté de notre greffier. Nous avons effectivement aperçu sur ce gravier le corps d’un citoyen que le procureur de la commune dont nous sommes assisté nous a dit être celui du citoyen Joseph Labat dit « Putrit » ci-devant augustin réformé de la Croix-Rousse de la ville affranchie lequel corps est vêtu d’un habit brun, veste velours coton , de culottes noires, bas gris et souliers auxquels sont des boucles d’argent, ayant de suite requis le citoyen ETHER chirurgien de cette commune pour venir faire l’ouverture dudit cadavre reconnaître les causes de signes de mort de celui-ci. Le dit Ether s’est présenté à ces fins d’examen fait dudit cadavre, il a reconnu que c’était celui du citoyen Labat, ayant opérés avec les instruments le corps de ce particulier, il s’est apparu que les causes de la mort ont été déterminés par une quantité d’eau qu’il a bu dans la rivière de la Brévenne où le corps a été trouvé. Il a reconnu aussi que ce corps n’a aucune meurtrissure ainsi que son visage et toutes parties dont l’individu est composé. Nous avons apposé sur le front dudit cadavre le sceau et ?? du cachet de la municipalité de Bessenay que nous avons emprunté n’ayant pas en ce moment entre nos mains le cachet de la justice de paix du canton. Ayant fouillé l’habit de la veste, nous avons trouvé un portefeuille dans lequel est un passeport sous le n°22 fait au dit citoyen par le maire et officiers adjoint de la municipalité de Cuire – La Croix Rousse, autre passeport délivré au dit par la même municipalité sous la date du cinq aout dernier, le premier étant à la même date, autre passeport délivré le 17 novembre dernier, autre passeport délivré par la municipalité de bessenay le 27 brumaire, un certificat de civisme délivré au dit citoyen par la même municipalité le 18 novembre et enfin deux certificats de chirurgien délivré au dit Labat le 10 aout dernier lesquels papiers nous avons tout paraphés, et remis dans le dit portefeuille avec une peau de basane doublé d’une chemisière grise et avec la paire de boucles d’argent et où les souliers resteront déposés entre les mains due notre greffier pour y rester jusqu’à réclamation valable à l’égard des habillements du défunt trouvés sur lui. Nous avons ordonné qu’ils soient transportés au presbytère de la commune de Bessenay et remis entre la maison du curé dans le domicile duquel le défunt a séjourné quelque temps.
A l’égard de la chemise dont le cadavre se trouve revêtu, nous avons ordonné qu’il demeurera adjugé à celui qui l’ensevelira pour récompense de son salaire d’après laquelle reconnaissance sera faîte en la présence de Nicolas Duperray, citoyen de la même commune qui nous a certifié que le cadavre dont il s’agit est bien celui dudit Joseph Labat. Nous avons ordonné qu’il sera inhumé dans le cimetière de la commune par le curé du lieu que nous avons prévenu à ces fins.
Nous avons rédigé le présent procès-verbal pour servir et valoir ce que raison et nous avons signés.
D’après les lectures du procès-verbal, qu’Antoine Jourdan et François Longre ont déclaré être conforme à la vérité et la représentation qui m’a été faite du cadavre qui y est désigné."
Christophe Michaud Maire