il était une fois
Nous sommes en 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse et à l'Allemagne. Les armées françaises subissent de cuisantes défaites à Reichshoffen , Forbach, Gravelotte .................
Trois enfants de Bessenay: Pierre Berthaud, Benoit Colomb et Jean Louis Crozier tombent à Belfort. Trois autres Bessenois: Pierre Marie Berthaud, Benoit Pinaton et Jean Marie Vial payent de leur vie cette maudite guerre à Nuits.
La situation est tragique et Paris capitule le 21 janvier 1871.
Le traité de Francfort est signé le 18 mai 1871 et met fin à cette malheureuse et tragique guerre. Les villes, les campagnes pleurent leurs enfants qui ont donné leur vie pour la patrie.
Dans cette épouvantable tourmente Bessenay a perdu six soldats et cette blessure douloureuse affecte toute une population terriblement traumatisée.
A Bessenay la population d'alors est très croyante et très pratiquante; le projet d'élever une chapelle dédiée à la Vierge en mémoire des disparus, naît spontanément. Il sera mis en œuvre lors de la réunion du Conseil de Fabrique du 16 avril 1871.
Les instigateurs et les artisans de la construction
L'Abbé Blanc, Curé de Bessenay sera le grand artisan de ce projet.
Les consorts Picolet - Dupeuble offrent gratuitement un emplacement pour le nouvel édifice.
M Jean Marie Pinaton, père de Benoit Pinaton fait donation de 1000 francs or au Conseil de Fabrique.
M Duron, maître maçon, est le maître d'œuvre de cette construction. Il réalise le dallage en ciment sur lequel on remarque dans le chœur trois étoiles, dont une comporte le sceau de SALOMON. Le soleil l'éclaire chaque matin en passant au travers de la rosace. Les pierres de taille utilisées viennent des carrières de Glay et Bully. La chaux utilisée pour le mortier provient du four à chaux de la Brévenne exploité par le Sieur Dumas qui livre aussi quantité de sable.
M Astrua réalise les enduits de plâtre des murs, de la voûte et des corniches.
M Ravachol, maître « peintre plâtrier », exécute les peintures et les décorations murales.
Les Ets. Pasquier de Lyon réalisent la table de communion en fonte et la main courante en laiton portant le monogramme de la Vierge.
Trois enfants de Bessenay: Pierre Berthaud, Benoit Colomb et Jean Louis Crozier tombent à Belfort. Trois autres Bessenois: Pierre Marie Berthaud, Benoit Pinaton et Jean Marie Vial payent de leur vie cette maudite guerre à Nuits.
La situation est tragique et Paris capitule le 21 janvier 1871.
Le traité de Francfort est signé le 18 mai 1871 et met fin à cette malheureuse et tragique guerre. Les villes, les campagnes pleurent leurs enfants qui ont donné leur vie pour la patrie.
Dans cette épouvantable tourmente Bessenay a perdu six soldats et cette blessure douloureuse affecte toute une population terriblement traumatisée.
A Bessenay la population d'alors est très croyante et très pratiquante; le projet d'élever une chapelle dédiée à la Vierge en mémoire des disparus, naît spontanément. Il sera mis en œuvre lors de la réunion du Conseil de Fabrique du 16 avril 1871.
Les instigateurs et les artisans de la construction
L'Abbé Blanc, Curé de Bessenay sera le grand artisan de ce projet.
Les consorts Picolet - Dupeuble offrent gratuitement un emplacement pour le nouvel édifice.
M Jean Marie Pinaton, père de Benoit Pinaton fait donation de 1000 francs or au Conseil de Fabrique.
M Duron, maître maçon, est le maître d'œuvre de cette construction. Il réalise le dallage en ciment sur lequel on remarque dans le chœur trois étoiles, dont une comporte le sceau de SALOMON. Le soleil l'éclaire chaque matin en passant au travers de la rosace. Les pierres de taille utilisées viennent des carrières de Glay et Bully. La chaux utilisée pour le mortier provient du four à chaux de la Brévenne exploité par le Sieur Dumas qui livre aussi quantité de sable.
M Astrua réalise les enduits de plâtre des murs, de la voûte et des corniches.
M Ravachol, maître « peintre plâtrier », exécute les peintures et les décorations murales.
Les Ets. Pasquier de Lyon réalisent la table de communion en fonte et la main courante en laiton portant le monogramme de la Vierge.
Le president de la societe des anciens mobiles du canton de L'Arbresle inhume a bessenay
Et le 20 mars 1912, c’est l’ancien capitaine de la 1ere Compagnie des Mobiles, M. Georges de Leuillon de Thorigny (ancien maire de Bessenay) qui meurt à Bibost à l'âge de soixante-six ans.
Elu président de la société à l’unanimité lors de sa fondation, la confiance et l’affection des Mobiles l’avaient maintenu à ce poste, sans interruption, pendant vingt-sept ans. Ses funérailles ont lieu à Bessenay. Un discours émouvant est prononcé sur sa tombe au nom de la société par M. Cozona.
Les mobiles du canton de L'Arbresle qui appartenaient aux classes s'échelonnant de 1844 à 1850 firent partie de la 1ere Compagnie du 1er Bataillon des Mobiles du Rhône (65e Régiment de Marche) formé au camp de Sathonay le 13 août 1870.
Commandés par le capitaine Georges de Leullion de Thorigny, de la commune de Bessenay, ils participèrent à la défense de Belfort, du 3 novembre 1870 au 16 février 1871. Revenus à Lyon, ils furent licenciés le 23 mars 1871.
Pendant les six mois de cette malheureuse campagne, poursuivie tout au long d'un hiver d'une rigueur exceptionnelle, notre canton avait perdu 79 de ses enfants, dont les noms figurent encore sur des plaques de marbre apposées sur les murs de la mairie de L'Arbresle, le 23 avril 1899, au cours d'une mémorable cérémonie.
(source : Amis du Vieil Arbresle)
Elu président de la société à l’unanimité lors de sa fondation, la confiance et l’affection des Mobiles l’avaient maintenu à ce poste, sans interruption, pendant vingt-sept ans. Ses funérailles ont lieu à Bessenay. Un discours émouvant est prononcé sur sa tombe au nom de la société par M. Cozona.
Les mobiles du canton de L'Arbresle qui appartenaient aux classes s'échelonnant de 1844 à 1850 firent partie de la 1ere Compagnie du 1er Bataillon des Mobiles du Rhône (65e Régiment de Marche) formé au camp de Sathonay le 13 août 1870.
Commandés par le capitaine Georges de Leullion de Thorigny, de la commune de Bessenay, ils participèrent à la défense de Belfort, du 3 novembre 1870 au 16 février 1871. Revenus à Lyon, ils furent licenciés le 23 mars 1871.
Pendant les six mois de cette malheureuse campagne, poursuivie tout au long d'un hiver d'une rigueur exceptionnelle, notre canton avait perdu 79 de ses enfants, dont les noms figurent encore sur des plaques de marbre apposées sur les murs de la mairie de L'Arbresle, le 23 avril 1899, au cours d'une mémorable cérémonie.
(source : Amis du Vieil Arbresle)