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les croix

Bessenay possède sur son territoire plus de vingt croix :
- Croix rurales aux croisements des chemins, élevées en reconnaissance par des familles
- Croix de missions
- Croix d’admiration
- Croix de cimetières
- Croix de souvenirs
- Croix paroissiales
- Croix de façades
Chacune d’entre elles aurait une histoire différente et intéressante à conter.
La plus ancienne (Jainon) nous ramènerait au temps de François Ier, Henri II ;
une autre (la Drivonne) au temps d’Henri IV ; une autre encore au temps de Louis XIV et enfin d’autres au temps de Louis XV.
Plusieurs de ces croix ont eu à souffrir de la Révolution. Combien furent renversées et brisées. Quand elles furent restaurées après la tourmente, combien de croisillons de pierre furent remplacés par des croisillons métalliques qui ressemblent à des prothèses posées sur un corps blessé…
Au printemps de chaque année, les trois jours de rogations amenaient vers ces croix décorées et fleuries, par le grand matin ensoleillé, une procession qui
partait de l’église avec bannière en tête de nombreux paroissiens. Cette pittoresque procession avec prières, chants, méditations, se terminait à la croix la plus éloignée par la célébration de la messe. Cette habitude s’est manifestée jusqu’aux années 1950-1953. Elle exprimait surtout la ferveur des agriculteurs demandant au ciel d’exaucer leurs demandes pour leurs familles, leur bétail, leurs récoltes.

SYMBOLE

Dans les hameaux, ces croix représentaient la ferveur, le respect, la foi, et les gens en passant à proximité se signaient et même priaient auprès de la croix. Dans un vieil écrit on peut lire :
« En 1869 (ce n’est pas si loin !), sévissait une horrible sécheresse. La plupart des puits et des mares étaient à sec. Le fléau qui reportait les regards du peuple vers le ciel d’où seul pouvait venir la rosée féconde nous rendit témoins durant quelques jours de la vieille foi dans la prière. Presque partout où il y avait une croix, à la Combe, au Crapet, à Jussieu où se réunissaient là hommes, femmes, enfants qui récitaient ensemble le chapelet ou faisaient le chemin de croix pour appeler le secours de Dieu. »

CROIX RECENTES

Au lieu du Grenier, sur la propriété de la famille Bouricaud, fut élevée en 1927 une croix lors de l’ordination du Père Bernard Bouricaud de l’ordre des Capucins.
Aux Rivières, en 1943, une croix fut élevée à la suite d’un vœu de la famille du hameau : Guichard. Une fille, Yvette, étant gravement malade, ses parents firent le vœu d’élever une croix en l’honneur de la Vierge si leur fille guérissait. A la suite de ce vœu, la guérison se précisa rapidement et, le 15 août 1943, fut bénie la croix. Le socle en maçonnerie fut bâti par un agriculteur du quartier, Monsieur Caradot, et la croix faite par un marbrier de l’Arbresle.

 

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