UN DESTIN
MARCHAND Serge Joël Edmond, né en 1925 à Hanoï (Tonkin Indochine), fils d'Edmond Anthelme Auguste et de FAUQUET Suzanne (décédée le 27 juin 1925 à Hanoï), est décédé avec son épouse et son fils unique dans cet accident d'avion. Il était Inspecteur d'Académie et demeurait à Fort-Lamy (Tchad) avec FAUQUET Paule Antoinette.
Il était le neveu de Paul Achille Emilien, son tuteur lors du décès de son père le 29 mai 1937 à Paris 12e.
Ingénieur géologue et Agrégé de Sciences naturelles, professeur à Autun, à Tournon et à Lyon au Lycée Jean-Perrin.
Nommé en septembre 1960, inspecteur d'Académie à Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djamena).
C'était le 10 mai 1961.
Il était le neveu de Paul Achille Emilien, son tuteur lors du décès de son père le 29 mai 1937 à Paris 12e.
Ingénieur géologue et Agrégé de Sciences naturelles, professeur à Autun, à Tournon et à Lyon au Lycée Jean-Perrin.
Nommé en septembre 1960, inspecteur d'Académie à Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djamena).
C'était le 10 mai 1961.
en France le 10 mai 1961
Décédé le 27 juillet 1934, le Maréchal Hubert Lyautey est inhumé provisoirement dans la crypte de la cathédrale de Nancy avant d'être inhumé, selon ses vœux, au mausolée construit à Rabat.
Le 10 mai 1961, ses cendres sont transférées sous le dôme des Invalides au côtés de Foch, Turenne et Vauban. Au cours de la cérémonie d'accueil, le général de Gaulle prononce un discours élogieux.
Le 10 mai 1961, ses cendres sont transférées sous le dôme des Invalides au côtés de Foch, Turenne et Vauban. Au cours de la cérémonie d'accueil, le général de Gaulle prononce un discours élogieux.
en algerie en mai 1961
Les attentats se multiplient en ce début 1961, et les généraux putschistes se sont rendus.
Pour tout le mois, le F.L.N. commet 113 attentats qui font 85 morts et 121 blessés. (Source : mémorial de l'Algérie JP FERRER)
Pour tout le mois, le F.L.N. commet 113 attentats qui font 85 morts et 121 blessés. (Source : mémorial de l'Algérie JP FERRER)
LE CRASH DU CONSTELLATION DE LA LIGNE BRAZZAVILLE - PARIS LE 10 MAI 1961
FAITS
Contrairement à ce qui est souvent indiqué, le F-BHBM ne s'est pas écrasé en Libye, mais bien en Algérie, à environ 150/200 km d'Edjelé et 60 km de la frontière Libyenne. Dans la nuit du 5 Mai 1961, aprés une escale normale à Fort Lamy (Ndjamena) le Super Constellation ne répond plus. Contact est pris avec les autorités françaises en Algérie qui dépêchent vers la frontière Libyenne un avion de reconnaissance, un Broussard et l'épave est rapidement localisée.
Dès le lendemain matin, aprés avoir reçu les informations du Broussard, deux Dodge 6x6 du 3ème Groupe Saharien Motorisé quittent Fort Flatters sous les ordres du Sous-Lieutenant Bernard Züber, puis, aprés être passés à Ohanet vont sur la frontière Libyenne. On avait l'impression que l'avion s'était écrasé à plat sur le sol puisque l'on distingue sa silhouette ; il n'y avait pas un morceau plus grand qu'une chaise ; chose étonnante, des billets de banque volaient au vent léger du site. On a retrouvé cinq ou six membres de l'équipage serrés les uns contre les autres... peut-être pour aider les pilotes à redresser l'avion. Nous avons été avec ma patrouille les premiers sur les lieux Patrouille de recherche - Sous-Lieutenant Bernard Zuber du 3e Groupe Saharien Motorisé |
HYPOTHESE
ACCIDENT : 10-05-1961 à 10014 hdv
Attentat - Crash à Ghadames Edjele - AF406 Brazzaville - Paris Vol avec escales à Fort Lamy (Maintenant N'Djamena) et Marseille. En croisière à 20000 pieds, l'empennage fut arraché, l'avion se cassa en vol et tomba dans le Sahara. 78 personnes disparues : 69 passagers et 9 membres d'équipage. Le croquis du Sous-Lieutenant Züber établi immédiatement, montre nettement la perte de l'empennage quelques dizaines de kilométres avant les débris de l'avion. Seule une cause extèrieure pouvait être responsable de cette perte.La première cause possible invoquée fut celle d'une erreur de l'aviation française qui surveillait la frontière pour empêcher le passage d'armes à destination du FLN algérien. Mais trés rapidement, des traces de nitro-cellulose sont retrouvées sur l'empennage .Il s'agit donc d'une bombe. Peu avant, le 15 Aout 1960, l’indépendance du Congo avait été proclamée et l’abbé Fulbert Youlou avait été nommé Président de la République du Congo-Brazzaville. L'Histoire n'étant qu'un éternel recommencement, la même ligne subit le même dommage le 19 septembre 1989 au Ténéré, le Colonel Khadaffi, étant le Maître de la Libye.... |
MONUMENTS A LA MEMOIRE DES MEmBRES DE L'EQUIPAGE
Cimetière de THIAIS (Val-de-Marne)
22ème division. En entrant par l'Est, 4éme rangée de gauche, 6° tombe. Caveau collectif faisant fonction de mémorial Membres d'équipage du Lockheed L-1649A Constellation F-BHBM n°1027 de la compagnie Air France au cours d'un vol 406 Brazzaville - Paris. Equipage : Jacques BAYLION, 33 ans (MEC) - Henry BEST, 35 ans (RAD) - Robert BOUCHER, 39 ans (OPL) - Ferdinand GAMBART, 40 ans (CDB) - Denise CHIAPOLINO, 27 ans (HOT) - Freddy EICHELBERGER, 24 ans (STW) - François PASQUERON, 24 ans (STW) |
carte de la region
carte de la ligne aérienne Brazzaville - PARIS
autres faits d'attentats en algerie
Le 15 Mars 1962, un commando delta de l’O.A.S. a méthodiquement assassiné Marcel BASSET, Robert EYMARD, Mouloud FERAOUN, Ali HAMMOUTENE, Max MARCHAND, Salah OULD AOUDIA.
Ils étaient six, Algériens et Français mêlés. Tous inspecteurs de l’éducation nationale, réunis le 15 mars 1962, trois jours avant la signature des accords d’Evian, à Château-Royal dans le quartier d’El Biar, près d’Alger.
Parmi eux, Maxime Marchand, leur responsable, un Normand passionné d’Algérie, et Mouloud Feraoun, l’écrivain kabyle. Ils dirigent des centres sociaux lancés en 1955 par Germaine Tillion, où l’on crut jusqu’au bout à l’alphabétisation et à la formation professionnelle des jeunes et des adultes pour apprendre, enfin, à vivre ensemble un peu moins mal. Un commando Delta de tueurs de l’OAS, commandé semble-t-il par l’ex-lieutenant Degueldre, les déchiqueta à l’arme automatique, ce jour-là, comme des chiens, dos au mur, pour qu’un dernier espoir s’éteigne. [Jean-Pierre Rioux]
Ils étaient six, Algériens et Français mêlés. Tous inspecteurs de l’éducation nationale, réunis le 15 mars 1962, trois jours avant la signature des accords d’Evian, à Château-Royal dans le quartier d’El Biar, près d’Alger.
Parmi eux, Maxime Marchand, leur responsable, un Normand passionné d’Algérie, et Mouloud Feraoun, l’écrivain kabyle. Ils dirigent des centres sociaux lancés en 1955 par Germaine Tillion, où l’on crut jusqu’au bout à l’alphabétisation et à la formation professionnelle des jeunes et des adultes pour apprendre, enfin, à vivre ensemble un peu moins mal. Un commando Delta de tueurs de l’OAS, commandé semble-t-il par l’ex-lieutenant Degueldre, les déchiqueta à l’arme automatique, ce jour-là, comme des chiens, dos au mur, pour qu’un dernier espoir s’éteigne. [Jean-Pierre Rioux]