Quel promeneur, parcourant le territoire du pays bessenois n'a pas remarqué cette tour dite du « MOULIN à VENT » surplombant et dominant la vallée du ruisseau " le Cosne" riche des Mines de Pampailly (Commune de Brussieu) et du Vernay (Commune de Bessenay) et du Château de Charfetain (Commune de Brullioles) cher à Jacques COEUR.
Placé à 493 m dans une position élevée, du moulin à vent, le visiteur jouit d'une vue excessivement pittoresque sur la vallée proprement dite mais aussi sur les monts et coteaux du Lyonnais.
Placé à 493 m dans une position élevée, du moulin à vent, le visiteur jouit d'une vue excessivement pittoresque sur la vallée proprement dite mais aussi sur les monts et coteaux du Lyonnais.
Historique
Jadis le domaine du Moulin-à-Vent et son territoire dépendaient du château de Charfetain qui se trouve à peu de distance, au fond du vallon, sur la commune de BRULLIOLES. Ce château se caractérise entre autres par une petite chapelle qui se trouve au-dessus du portail d’entrée et qui bénéficie actuellement d’une totale restauration.
Les derniers seigneurs de Charfetain ont laissé une trace encore visible de leur droit de propriété sur le Moulin-à-Vent (qui tire son nom de sa position admirablement exposée à tous les vents). |
DESCRIPTION
Sur le point culminant de la colline, on voit encore les ruines d'une tour ronde à demi-écroulée et qui ne présente plus qu'un seul de ses côtés resté debout, celui du Nord.
Elle eut au moins deux étages non voûtés ; au premier, on voit encore les traces d'une cheminée ; elle se terminait probablement par une plate-forme. La construction n'a de remarquable que la grande dureté de son mortier, qui provient, à ce que disent les paysans qui le savent par les racontars de leurs grands pères, de ce que l'on a employé pour sa confection, non pas de l'eau suivant l'usage universel, mais bien du vin tourné que l'on amenait du château de Charfetain. |
LA LEGENDE
Quant à la destination de cette tour, la légende prétend qu'elle fut édifiée par un certain seigneur de mœurs un peu légères qui avait établi un véritable petit sérail dans son château. Il se tenait une partie des jours en observation dans sa tour pour surveiller tous les passages de la montagne pouvant donner accès à quelque chevalier errant, en quête d'aventures, et qui aurait fort bien pu pénétrer dans le château pour en enlever quelques-unes de ses belles recluses, au grand détriment dudit seigneur de Charfetain. L'histoire est muette sur le résultat obtenu, mais actuellement la vieille tour n'est plus hantée que par les hiboux et les oiseaux de nuit, qui peuvent aussi se loger dans les chambres du château où séjournèrent les odalisques du pacha féodal ; o tempora, o mores!
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