NOYADE AU PUITS DU CHATEAU
Extrait de l’acte du registre de décès de 1794 (page 6/12)
Ce jour d’huy seize messidor l’an deux république par devant moi Antoine Reverdy officier public de bessenay a comparu en la maison commune Barthélémy Pinaton, domicilié en cette commune faisant en qualité d’assesseurs les fonctions du juge de paix du canton en son absence lequel assisté de Christophe Michaud domicilié et maire de la commune de Bessenay, âgé de 55 ans et de Jean Joyet citoyen de Fruitier sur Bibost, âgé de 42 ans, m’a déclaré qu’instruit qu’un enfant avoir été trouvé mort près du Château Dumas il s’y était transporté ce jourd’huy et avoir rédigé le procès-verbal dont la teneur suit ;
Aujourdhuy seize messidor l’an deux de la république française nous, Barthélémy Pinaton et Aimé Jacquemetton domicilies en la commune de Bessenay faisant office d’assesseurs les fonctions de juge de paix du canton absent, informés par la voie publique et notamment par Claude Fourchet, fermier du ci-devant Château Du Mas que le jour d’hier trois heures de relevée dans le puits qui se trouve construit dans la terre près du réservoir ou étang du dit Château s’étant aperçu, au moment où il allait puiser de l’eau pour l’usage de son ménage qu’il existait dans le puits une masse énorme .
Qu’ayant cherché à reconnaître avec une perche ce que pouvait être il a apparu par les habillements qui ont surnagé sur l’eau que c’était le cadavre d’une fille.
Qu’ayant fait venir à lui les gens de la maison, ce menu cadavre a été extrait du puits et a été étudié dans cet état à côté de celui-ci, que de faîte il en a prévenu la municipalité du lieu qui sur le champ s’est transporté sur le local pour reconnaitre le cadavre et apposer sur le front le cachet et fait transporté dans l’appartement appelé femme Martin pour y rester jusqu’à ce jourd’huy et être fait par devant nous par un officier de santé visite de dit cadavre et rapport des causes qui ont déterminé la perte de ses jours comme aussi la reconnaissance de sa patronne à l’instant assisté de Jean Joyet, citoyen de Saint Julien sur Bibost qui s’est annoncé être le père de la dite fille, du citoyen Robert, officier de santé demeurant à Sain Bel, du citoyen maire de cette commune ainsi que dudit Fourchet.
Nous nous sommes rendus dans le local ou la dépose du cadavre et en présence de dit Jean Joyet a déclaré de nouveau que le corps du dit cadavre est bien celui de la fille ailée communément appelée Jeanne Marie JOYET âgée de treize ans et qu’il la reconnaitre non seulement à sa figure mais à ses habillements. L’officier de santé a fait sur le cadavre l’incision cruciale et autres ouvertures pour reconnaitre les causes de ce décès et après l’avoir visité, il a rapporté que toutes les viscères et parties du corps ne sont point attaqués et sont ainsi que les organes dans un état d’intégrité qu’elle a toutes les signes apparents de virginité et son corps sans aucune contusion ni blessures ce qui fait conjecturer que la dite Jeanne Marie Joyet a été suffoquée par l’eau en e jetant dans le puits en tombant involontairement .
Nous avons rédigé le procès-verbal en présence des sus nommés lequel a été clos sur l’heure de six heures de relevée des jours et que nous assesseurs susdits avons ordonné au dit Jean Joyet de faire procéder de suite à l’inhumation dudit cadavre dans le cimetière de notre commune et attendu l’absence du greffier ordinaire du juge de paix, le citoyen Antoine Guilloud, notaire public à la résidence d’icelle, a été commis en remplacement et a procédé à cette opération après le serment préalable qu’il a fait en nos mains et de faire fidèlement et a signé avec nous, Jacquemetton, Pinaton, Fourchet, Michaud, Jean Joyet, Guilloud….
Ce jour d’huy seize messidor l’an deux république par devant moi Antoine Reverdy officier public de bessenay a comparu en la maison commune Barthélémy Pinaton, domicilié en cette commune faisant en qualité d’assesseurs les fonctions du juge de paix du canton en son absence lequel assisté de Christophe Michaud domicilié et maire de la commune de Bessenay, âgé de 55 ans et de Jean Joyet citoyen de Fruitier sur Bibost, âgé de 42 ans, m’a déclaré qu’instruit qu’un enfant avoir été trouvé mort près du Château Dumas il s’y était transporté ce jourd’huy et avoir rédigé le procès-verbal dont la teneur suit ;
Aujourdhuy seize messidor l’an deux de la république française nous, Barthélémy Pinaton et Aimé Jacquemetton domicilies en la commune de Bessenay faisant office d’assesseurs les fonctions de juge de paix du canton absent, informés par la voie publique et notamment par Claude Fourchet, fermier du ci-devant Château Du Mas que le jour d’hier trois heures de relevée dans le puits qui se trouve construit dans la terre près du réservoir ou étang du dit Château s’étant aperçu, au moment où il allait puiser de l’eau pour l’usage de son ménage qu’il existait dans le puits une masse énorme .
Qu’ayant cherché à reconnaître avec une perche ce que pouvait être il a apparu par les habillements qui ont surnagé sur l’eau que c’était le cadavre d’une fille.
Qu’ayant fait venir à lui les gens de la maison, ce menu cadavre a été extrait du puits et a été étudié dans cet état à côté de celui-ci, que de faîte il en a prévenu la municipalité du lieu qui sur le champ s’est transporté sur le local pour reconnaitre le cadavre et apposer sur le front le cachet et fait transporté dans l’appartement appelé femme Martin pour y rester jusqu’à ce jourd’huy et être fait par devant nous par un officier de santé visite de dit cadavre et rapport des causes qui ont déterminé la perte de ses jours comme aussi la reconnaissance de sa patronne à l’instant assisté de Jean Joyet, citoyen de Saint Julien sur Bibost qui s’est annoncé être le père de la dite fille, du citoyen Robert, officier de santé demeurant à Sain Bel, du citoyen maire de cette commune ainsi que dudit Fourchet.
Nous nous sommes rendus dans le local ou la dépose du cadavre et en présence de dit Jean Joyet a déclaré de nouveau que le corps du dit cadavre est bien celui de la fille ailée communément appelée Jeanne Marie JOYET âgée de treize ans et qu’il la reconnaitre non seulement à sa figure mais à ses habillements. L’officier de santé a fait sur le cadavre l’incision cruciale et autres ouvertures pour reconnaitre les causes de ce décès et après l’avoir visité, il a rapporté que toutes les viscères et parties du corps ne sont point attaqués et sont ainsi que les organes dans un état d’intégrité qu’elle a toutes les signes apparents de virginité et son corps sans aucune contusion ni blessures ce qui fait conjecturer que la dite Jeanne Marie Joyet a été suffoquée par l’eau en e jetant dans le puits en tombant involontairement .
Nous avons rédigé le procès-verbal en présence des sus nommés lequel a été clos sur l’heure de six heures de relevée des jours et que nous assesseurs susdits avons ordonné au dit Jean Joyet de faire procéder de suite à l’inhumation dudit cadavre dans le cimetière de notre commune et attendu l’absence du greffier ordinaire du juge de paix, le citoyen Antoine Guilloud, notaire public à la résidence d’icelle, a été commis en remplacement et a procédé à cette opération après le serment préalable qu’il a fait en nos mains et de faire fidèlement et a signé avec nous, Jacquemetton, Pinaton, Fourchet, Michaud, Jean Joyet, Guilloud….