pierre aguetant, qui etait-il ?
Ses parents sont Claude Pierre Joseph Aguetant et Annette Joséphine Mallent, son père mort en 1918, fut notaire et maire d’Ambérieu-en-Bugey. Il avait trois ans lorsque celui-ci, ayant acquis l'Etude d'Ambérieu- en-Bugey, vint s'installer dans cette localité dont il sera maire pendant seize ans.
C'est donc à Ambérieu que s'écoula la jeunesse de Pierre Aguetant. comme élève du Lycée Lalande de Bourg dès la classe de sixième, il y accomplit tout le cycle secondaire pour obtenir en 1908 le baccalauréat ès-lettres.
De cet établissement il devait emporter le regret, mis en sonnet dans son premier ouvrage « Gerbes d'Avril », de sept années d'internat qui « avaient bu ses printemps ». Alors commence la carrière littéraire.
C'est avec « La Vieille Terre » qu'en 1911 il attira l'attention de la critique : Pierre Aguétant avait alors 21 ans.
C’est la princesse roumaine Hélène Vacaresco, qui le propulsa dans les salons de poésies où Emile Faguet l’encouragea, il n’avait pas encore vingt ans..
Ayant lu « La Vieille Terre », elle fut à ce point surprise de se trouver en présence du tout jeune homme qu'était alors Pierre Aguétant, qu'elle ne put tout d'abord croire qu'il était bien l'auteur de ces poèmes.
Si « La Vieille Terre » attira l'attention sur Pierre Aguétant, « Le Poème du Cœur », en 1914, eut un succès triomphal et imposa son auteur comme poète de grande classe.
Le Poème du Cœur eut un succès éclatant. « Il faudrait en effet, nous dit encore Hélène Vacaresco, remonter à la source des sensibilités les plus cachées et les plus exquises de la langue française pour trouver quelque chose qui se puisse comparer aux nuances d'âme et à la profondeur qu'exprime L'Aube de l'Amour », premier chapitre du Poème du Cœur.
Soit qu’il chante, dans Le Poème du Cœur, l’aube de l’amour, les heures roses, les heures grises, les aspects changeants des saisons, ou qu’il célèbre, dans des livres plus récents, les clochers, les vignes, les bois, les pâturages de son cher Bugey et de l’opulent Beaujolais, son ardent lyrisme, lors même que sa poésie garde son goût de terroir, nous ouvre des paradis de rêve, nous révèle les secrètes correspondances des choses et transmue en harmonieuse beauté jusqu’aux choses les plus humbles et quotidiennes.
L’oeuvre en prose, déjà importante, de Pierre Aguétant s’apparente à ses ouvrages en vers par le même don de pénétration intuitive, le même sens intime du mystère quotidien, la même profondeur de sentiment et de pensée qui semblent caractériser ce poète.
La mort brutale de son frère Charles en 1914 l’affecta profondément et marqua fortement son œuvre. En 1917 le mariage de Pierre Aguettant et de Marie-Louise Pascalin fut célébré dans l’intimité à Lyon par leur ami Edouard Herriot.
C’est encore la princesse roumaine Hélène Vacaresco, qui le propulsa dans les salons de poésies où Emile Faguet (l'académicien et célèbre critique ) l’encouragea, il n’avait pas encore vingt ans.
Madame Alphonse Daudet, Anna de Noailles et la duchesse de Rohan lui apportèrent durant plusieurs années un soutien réel. Léon Lahovary lui écrivit de longues lettres régulièrement.
En 1921, Pierre Joseph habitera à Macon sur le quai Sud et est recensé comme Fabricant de Bitumes !
Il fut reçu membre de l’Académie de Mâcon en 1922
En 1931 , dans le recensement à Bessenay il est mentionné comme Homme de Lettres
En 1932 la municipalité de Bourg-en-Bresse attribua les « rue Aguétant » et « place Aguétant » en l’honneur de l’ancien maire et de ses deux fils : Charles mort pour la patrie dans les Vosges en 1914 et Pierre le poète et romancier.
Pierre Aguétant vivra principalement à Jullié, mais aussi à Bessenay et ensuite à Paris au début de la seconde guerre.
Il a laissé un important courrier destiné à son épouse et à sa mère pour qui il avait une profonde affection.
Le couple s’est séparé mais Pierre et Marie-Louise ont continué à travailler ensemble au moins jusqu’en 1938.
C’était un homme aux multiples talents, dans ses écrits il sait se faire admirateur, charmeur, amoureux, critique, juge, doux, acide, mais certaines photos de lui laisse paraître une nature mélancolique, rêveuse, dépressive?
Sa psychologie et sa grande sensibilité à tout ce qui l’entourait guidèrent sa plume; c’est ainsi que la terre, la nature, l’amour, la chasse, la guerre et la mort furent ses principales sources d’inspiration.
Il a trouvé la mort le 14 juin 1940 sur le pont d’Orléans pendant l’exode et repose à Jullié depuis 1951.
LIEN DE LA GENEALOGIE de PIERRE AGUETANT
C'est donc à Ambérieu que s'écoula la jeunesse de Pierre Aguetant. comme élève du Lycée Lalande de Bourg dès la classe de sixième, il y accomplit tout le cycle secondaire pour obtenir en 1908 le baccalauréat ès-lettres.
De cet établissement il devait emporter le regret, mis en sonnet dans son premier ouvrage « Gerbes d'Avril », de sept années d'internat qui « avaient bu ses printemps ». Alors commence la carrière littéraire.
C'est avec « La Vieille Terre » qu'en 1911 il attira l'attention de la critique : Pierre Aguétant avait alors 21 ans.
C’est la princesse roumaine Hélène Vacaresco, qui le propulsa dans les salons de poésies où Emile Faguet l’encouragea, il n’avait pas encore vingt ans..
Ayant lu « La Vieille Terre », elle fut à ce point surprise de se trouver en présence du tout jeune homme qu'était alors Pierre Aguétant, qu'elle ne put tout d'abord croire qu'il était bien l'auteur de ces poèmes.
Si « La Vieille Terre » attira l'attention sur Pierre Aguétant, « Le Poème du Cœur », en 1914, eut un succès triomphal et imposa son auteur comme poète de grande classe.
Le Poème du Cœur eut un succès éclatant. « Il faudrait en effet, nous dit encore Hélène Vacaresco, remonter à la source des sensibilités les plus cachées et les plus exquises de la langue française pour trouver quelque chose qui se puisse comparer aux nuances d'âme et à la profondeur qu'exprime L'Aube de l'Amour », premier chapitre du Poème du Cœur.
Soit qu’il chante, dans Le Poème du Cœur, l’aube de l’amour, les heures roses, les heures grises, les aspects changeants des saisons, ou qu’il célèbre, dans des livres plus récents, les clochers, les vignes, les bois, les pâturages de son cher Bugey et de l’opulent Beaujolais, son ardent lyrisme, lors même que sa poésie garde son goût de terroir, nous ouvre des paradis de rêve, nous révèle les secrètes correspondances des choses et transmue en harmonieuse beauté jusqu’aux choses les plus humbles et quotidiennes.
L’oeuvre en prose, déjà importante, de Pierre Aguétant s’apparente à ses ouvrages en vers par le même don de pénétration intuitive, le même sens intime du mystère quotidien, la même profondeur de sentiment et de pensée qui semblent caractériser ce poète.
La mort brutale de son frère Charles en 1914 l’affecta profondément et marqua fortement son œuvre. En 1917 le mariage de Pierre Aguettant et de Marie-Louise Pascalin fut célébré dans l’intimité à Lyon par leur ami Edouard Herriot.
C’est encore la princesse roumaine Hélène Vacaresco, qui le propulsa dans les salons de poésies où Emile Faguet (l'académicien et célèbre critique ) l’encouragea, il n’avait pas encore vingt ans.
Madame Alphonse Daudet, Anna de Noailles et la duchesse de Rohan lui apportèrent durant plusieurs années un soutien réel. Léon Lahovary lui écrivit de longues lettres régulièrement.
En 1921, Pierre Joseph habitera à Macon sur le quai Sud et est recensé comme Fabricant de Bitumes !
Il fut reçu membre de l’Académie de Mâcon en 1922
En 1931 , dans le recensement à Bessenay il est mentionné comme Homme de Lettres
En 1932 la municipalité de Bourg-en-Bresse attribua les « rue Aguétant » et « place Aguétant » en l’honneur de l’ancien maire et de ses deux fils : Charles mort pour la patrie dans les Vosges en 1914 et Pierre le poète et romancier.
Pierre Aguétant vivra principalement à Jullié, mais aussi à Bessenay et ensuite à Paris au début de la seconde guerre.
Il a laissé un important courrier destiné à son épouse et à sa mère pour qui il avait une profonde affection.
Le couple s’est séparé mais Pierre et Marie-Louise ont continué à travailler ensemble au moins jusqu’en 1938.
C’était un homme aux multiples talents, dans ses écrits il sait se faire admirateur, charmeur, amoureux, critique, juge, doux, acide, mais certaines photos de lui laisse paraître une nature mélancolique, rêveuse, dépressive?
Sa psychologie et sa grande sensibilité à tout ce qui l’entourait guidèrent sa plume; c’est ainsi que la terre, la nature, l’amour, la chasse, la guerre et la mort furent ses principales sources d’inspiration.
Il a trouvé la mort le 14 juin 1940 sur le pont d’Orléans pendant l’exode et repose à Jullié depuis 1951.
LIEN DE LA GENEALOGIE de PIERRE AGUETANT