LES BESSENOIS ADMIS A L HOTEL DES INVALIDES A PARIS
Au XVIIe siècle, alors qu’aucune structure n’existait pour abriter les soldats invalides, malgré les souhaits précurseurs de Philippe Auguste et surtout d’Henri IV, Louis XIV décide par l’ordonnance de 1670 et complétée par l’édit d’avril 1674 de faire construire : « un hostel royal pour y loger tous les officiers et soldats tant estropiés que vieux et caduques ».
Après l’achat d’un terrain sur la plaine de Grenelle par le roi, sur sa cassette personnelle, le marquis de Louvois, ministre de la Guerre est chargé de la réalisation du projet. Libéral Bruant est lui choisi pour en être l’architecte. En octobre 1674, dès la fin des travaux, les premiers invalides, la plupart rescapés de la Guerre de trente ans, rentrent dans leur hôtel.
Dans son édit de fondation de l’hôtel des invalides, en 1670, Louis XIV estimait « qu’il étoit bien raisonnable que ceux qui ont exposé librement leur vie et prodigué leur sang pour la défense et le soutien de notre Monarchie… jouissent du repos qu’ils ont assuré à nos autres sujets et passent le reste de leurs jours en tranquillité ».
Tranquillité n’est pas oisiveté : la vie de l’hôtel est parfaitement codifiée, des tâches nombreuses sont confiées aux pensionnaires, des ateliers s’organisent, les relations avec la ville sont encadrées.
Sous le règne de Louis XIV le succès de l’hôtel s’affirme, près de six mille invalides seront admis entre 1676 et 1690. Pour les soigner, l’infirmerie qui emploie des médecins et chirurgiens prestigieux préfigure le premier hôpital moderne où les règles d’hygiène sont rigoureuses, la recherche clinique active. Ainsi se définissent d’emblée les missions dont l’institution est aujourd’hui héritière après plus de trois siècles d’existence.
Cet hôtel, où la vie spirituelle occupe une part importante, s’enrichit en 1678 par la construction de l’église des soldats, devenue Saint-Louis, puis par celle du dôme, ou église royale, œuvre de Jules-Hardouin Mansart, en 1706.
Vers la fin du XVIIIe siècle, l’infirmerie de l’hôtel acquiert une réputation internationale ; une école de chirurgie y est créée. Son apothicaire major, le célèbre Parmentier père de la chimie alimentaire, y étudiera les qualités nutritives de la pomme de terre.
LES BESSENOIS
1°) Bessenois admis le 28 Mai 1693 à l'hôtel des Invalides (source : SHD/GR/2Xy11)
Jacques Jacquettan dit du Bois, âgé de 34 ans, Natif de Bessenay, dioceze de Lion, Soldat du Sieur d'Aigleville, Regiment de Feuquieres, ou il dit avoir Servi 5 ans, et auparavant 4 dans Lionnois, est Estropié de la Hanche et de la jambe gauche ayant esté accablé sous une mine de terre en travaillant aux travaux du Roy au fort Barreaux (Isère)*,
Tonnelier de son mestier, et est Catholique.
Soldat
Décède le 26 janvier 1704.
2°) Bessenois admis le 5 Août 1773 (source : SHD/GR/2Xy60)
Jean Imbert, agé de 50 ans, Natif de Bessenay en Lyonnois Juridiction de Lyon, Brigadier de la Marechaussée du Lyonnois à la residence de Charlieu ou il à servi 24 ans, dont 20 ans, Brigadier auparavant 8 ans dans le Royal des Vaisseaux, au total 32 ans de services suivant le Signalement adressé à M. le Gouverneur, est Catholique Reçû ab.t P.é à Tarare , compris sur l'Etat du 6 du Courant.
Le 25 septembre 1781 Mort a Lyon, paroisse S Paul étant pensionné
3°) Antoine Raverdie / 48 ans / Bessenay près Lyon
ACTE DE NAISSANCE DE JACQUES JACQUETTAN né le 1 juin 1659 à Bessenay
ACTE DE NAISSANCE JEAN IMBERT né le 30 mars 1723 à Bessenay
* Fort Barraux (près Pontcharra après Montmélian)
Depuis 1597, Fort Barraux constitue l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes. Ce type d'architecture, apparu en Italie dès le début du 16ème siècle, succède aux constructions traditionnelles des châteaux forts. Ceci s'explique par l'évolution des armes à feu et en particulier des canons qui sont de plus en plus performants. Une fortification bastionnée se caractérise par sa forme en étoile, hérissée de bastions (ouvrages pentagonaux qui remplacent les tours d'angle cylindriques de l'époque médiévale) et d'ouvrages avancés.
Fort Barraux sera revu et amélioré au cours des siècles. notamment lors d'une importante campagne de travaux prescrite par Vauban (Célèbre ingénieur militaire de Louis XIV) en 1692 et 1700. Sentinelle du Grésivaudan, le fort a rempli une fonction surtout dissuasive. Il a servi de lieu de garnison ainsi que d'entrepôt pour les armes et les munitions.
Après l’achat d’un terrain sur la plaine de Grenelle par le roi, sur sa cassette personnelle, le marquis de Louvois, ministre de la Guerre est chargé de la réalisation du projet. Libéral Bruant est lui choisi pour en être l’architecte. En octobre 1674, dès la fin des travaux, les premiers invalides, la plupart rescapés de la Guerre de trente ans, rentrent dans leur hôtel.
Dans son édit de fondation de l’hôtel des invalides, en 1670, Louis XIV estimait « qu’il étoit bien raisonnable que ceux qui ont exposé librement leur vie et prodigué leur sang pour la défense et le soutien de notre Monarchie… jouissent du repos qu’ils ont assuré à nos autres sujets et passent le reste de leurs jours en tranquillité ».
Tranquillité n’est pas oisiveté : la vie de l’hôtel est parfaitement codifiée, des tâches nombreuses sont confiées aux pensionnaires, des ateliers s’organisent, les relations avec la ville sont encadrées.
Sous le règne de Louis XIV le succès de l’hôtel s’affirme, près de six mille invalides seront admis entre 1676 et 1690. Pour les soigner, l’infirmerie qui emploie des médecins et chirurgiens prestigieux préfigure le premier hôpital moderne où les règles d’hygiène sont rigoureuses, la recherche clinique active. Ainsi se définissent d’emblée les missions dont l’institution est aujourd’hui héritière après plus de trois siècles d’existence.
Cet hôtel, où la vie spirituelle occupe une part importante, s’enrichit en 1678 par la construction de l’église des soldats, devenue Saint-Louis, puis par celle du dôme, ou église royale, œuvre de Jules-Hardouin Mansart, en 1706.
Vers la fin du XVIIIe siècle, l’infirmerie de l’hôtel acquiert une réputation internationale ; une école de chirurgie y est créée. Son apothicaire major, le célèbre Parmentier père de la chimie alimentaire, y étudiera les qualités nutritives de la pomme de terre.
LES BESSENOIS
1°) Bessenois admis le 28 Mai 1693 à l'hôtel des Invalides (source : SHD/GR/2Xy11)
Jacques Jacquettan dit du Bois, âgé de 34 ans, Natif de Bessenay, dioceze de Lion, Soldat du Sieur d'Aigleville, Regiment de Feuquieres, ou il dit avoir Servi 5 ans, et auparavant 4 dans Lionnois, est Estropié de la Hanche et de la jambe gauche ayant esté accablé sous une mine de terre en travaillant aux travaux du Roy au fort Barreaux (Isère)*,
Tonnelier de son mestier, et est Catholique.
Soldat
Décède le 26 janvier 1704.
2°) Bessenois admis le 5 Août 1773 (source : SHD/GR/2Xy60)
Jean Imbert, agé de 50 ans, Natif de Bessenay en Lyonnois Juridiction de Lyon, Brigadier de la Marechaussée du Lyonnois à la residence de Charlieu ou il à servi 24 ans, dont 20 ans, Brigadier auparavant 8 ans dans le Royal des Vaisseaux, au total 32 ans de services suivant le Signalement adressé à M. le Gouverneur, est Catholique Reçû ab.t P.é à Tarare , compris sur l'Etat du 6 du Courant.
Le 25 septembre 1781 Mort a Lyon, paroisse S Paul étant pensionné
3°) Antoine Raverdie / 48 ans / Bessenay près Lyon
ACTE DE NAISSANCE DE JACQUES JACQUETTAN né le 1 juin 1659 à Bessenay
ACTE DE NAISSANCE JEAN IMBERT né le 30 mars 1723 à Bessenay
* Fort Barraux (près Pontcharra après Montmélian)
Depuis 1597, Fort Barraux constitue l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes. Ce type d'architecture, apparu en Italie dès le début du 16ème siècle, succède aux constructions traditionnelles des châteaux forts. Ceci s'explique par l'évolution des armes à feu et en particulier des canons qui sont de plus en plus performants. Une fortification bastionnée se caractérise par sa forme en étoile, hérissée de bastions (ouvrages pentagonaux qui remplacent les tours d'angle cylindriques de l'époque médiévale) et d'ouvrages avancés.
Fort Barraux sera revu et amélioré au cours des siècles. notamment lors d'une importante campagne de travaux prescrite par Vauban (Célèbre ingénieur militaire de Louis XIV) en 1692 et 1700. Sentinelle du Grésivaudan, le fort a rempli une fonction surtout dissuasive. Il a servi de lieu de garnison ainsi que d'entrepôt pour les armes et les munitions.