NAISSANCE A BESSENAY
BIOGRAPHIE
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au Vincent FONTAN naquit à Bessenay, le 6 mai 1842.
Fils de Vincent (instituteur libre à Bessenay) et de CLEREY (CLAIREY) Marianne.
Il entra à l'École des beaux-arts de Lyon en 1858, aidé par le sculpteur Érard (impasse du Doyenné). À partir de 1868, il envoya régulièrement des œuvres au Salon de Lyon et fut récompensé en 1889 par une médaille. Parallèlement, il participa à des concours de monuments publics organisés par la ville de Lyon.
Il fut reçu second au concours du Monument à Jussieu (1883), contre Textor et Aubert ; deuxième pour le projet de La République, place Perrache, en collaboration avec l'architecte Garin ; il remporta celui du Monument à Pleney place Meissonnier en 1897 et exécuta le Génie, tandis que Bourgeot réalisait le buste de J.-P. Pleney. Il façonna le Neptune pour la cour supérieure de l'Hôtel-de-Ville, dont le modèle fut présenté au Salon de 1886. Il fut lauréat de la grande médaille du Salon de Lyon de 1889 pour son buste de Jean-Baptiste Say.
Son œuvre comprend également un grand nombre de bustes, souvent commandés par la Ville pour la galerie des Lyonnais célèbres au palais Saint-Pierre. Il fut plusieurs fois membre du jury de la Société lyonnaise des beaux-arts.
Sa carrière fut donc loin d’être consacrée au domaine religieux, cependant, il y travailla abondamment. Son style se distingue en sculpture religieuse des autres Lyonnais par une grande souplesse, ainsi que par une expressivité plus prononcée.
Étienne Charles écrivit à propos de l’inauguration de la chapelle Saint-Joseph à l’église Saint-Bonaventure : « M. Fontan a su trouver pour tous ces personnages [La Mort de saint Joseph] en qui, cependant, s’éveillent des pensées semblables, une étonnante variété d’attitudes et de physionomies vraies et justes. […] La scène [La Fuite en Égypte] est rendue avec une émotion, une fraîcheur, un sentiment qui en font peut-être le plus beau des six bas-reliefs sculptés par M. Fontan pour le retable. […] Ses bas-reliefs pour la nouvelle chapelle de Saint-Bonaventure méritent de compter parmi ses plus belles œuvres ; il convient de louer le sentiment religieux qui anime toutes les scènes et la variété et la vérité déjà signalée des attitudes et des physionomies des personnages, le fini et la justesse des détails des draperies et des ajustements.
De même, J.-B. Martin confirmait à propos de ces reliefs : « M. Fontan a su trouver, pour tous les personnages, des attitudes vraies, des physionomies justes; il a cherché le fini jusque dans les moindres détails de la pose et du costume, partout il s'est inspiré d'un sincère sentiment religieux. »
Tout en gardant un aspect calme et mesuré, l’art de Fontan sut aussi faire preuve d’un peu plus d’expressivité que ses compatriotes ; quant à sa technique, elle se distinguait par sa grande finesse et son élégance. Cette grâce toute particulière le distinguait des autres sculpteurs religieux de Lyon et rendait son art un peu moins « froid » à notre regard contemporain.
Il habitait à Lyon au 12 ruelle Vitriolerie en 1890, au 32 rue Chevreul en 1891 avec le même atelier 12 ruelle de la Vitriolerie (devis pour le retable Saint-Joseph à Saint-Bonaventure), puis encore au 12 ruelle Vitriolerie ainsi qu’au 72 rue Béchevelin en 1901.
Son épouse, d'origine grecque, Plito GOUMENOPOULO décède le 30 août 1903 à Bessenay et habitait au lieu du Château du Mas.
Il mourut à Lyon, le 12 décembre 1903 et sera inhumé au cimetière de la Guillotière le 14 décembre 1903 (concession de 15 ans). Il demeurait au 32 rue Chevreul.
Fils de Vincent (instituteur libre à Bessenay) et de CLEREY (CLAIREY) Marianne.
Il entra à l'École des beaux-arts de Lyon en 1858, aidé par le sculpteur Érard (impasse du Doyenné). À partir de 1868, il envoya régulièrement des œuvres au Salon de Lyon et fut récompensé en 1889 par une médaille. Parallèlement, il participa à des concours de monuments publics organisés par la ville de Lyon.
Il fut reçu second au concours du Monument à Jussieu (1883), contre Textor et Aubert ; deuxième pour le projet de La République, place Perrache, en collaboration avec l'architecte Garin ; il remporta celui du Monument à Pleney place Meissonnier en 1897 et exécuta le Génie, tandis que Bourgeot réalisait le buste de J.-P. Pleney. Il façonna le Neptune pour la cour supérieure de l'Hôtel-de-Ville, dont le modèle fut présenté au Salon de 1886. Il fut lauréat de la grande médaille du Salon de Lyon de 1889 pour son buste de Jean-Baptiste Say.
Son œuvre comprend également un grand nombre de bustes, souvent commandés par la Ville pour la galerie des Lyonnais célèbres au palais Saint-Pierre. Il fut plusieurs fois membre du jury de la Société lyonnaise des beaux-arts.
Sa carrière fut donc loin d’être consacrée au domaine religieux, cependant, il y travailla abondamment. Son style se distingue en sculpture religieuse des autres Lyonnais par une grande souplesse, ainsi que par une expressivité plus prononcée.
Étienne Charles écrivit à propos de l’inauguration de la chapelle Saint-Joseph à l’église Saint-Bonaventure : « M. Fontan a su trouver pour tous ces personnages [La Mort de saint Joseph] en qui, cependant, s’éveillent des pensées semblables, une étonnante variété d’attitudes et de physionomies vraies et justes. […] La scène [La Fuite en Égypte] est rendue avec une émotion, une fraîcheur, un sentiment qui en font peut-être le plus beau des six bas-reliefs sculptés par M. Fontan pour le retable. […] Ses bas-reliefs pour la nouvelle chapelle de Saint-Bonaventure méritent de compter parmi ses plus belles œuvres ; il convient de louer le sentiment religieux qui anime toutes les scènes et la variété et la vérité déjà signalée des attitudes et des physionomies des personnages, le fini et la justesse des détails des draperies et des ajustements.
De même, J.-B. Martin confirmait à propos de ces reliefs : « M. Fontan a su trouver, pour tous les personnages, des attitudes vraies, des physionomies justes; il a cherché le fini jusque dans les moindres détails de la pose et du costume, partout il s'est inspiré d'un sincère sentiment religieux. »
Tout en gardant un aspect calme et mesuré, l’art de Fontan sut aussi faire preuve d’un peu plus d’expressivité que ses compatriotes ; quant à sa technique, elle se distinguait par sa grande finesse et son élégance. Cette grâce toute particulière le distinguait des autres sculpteurs religieux de Lyon et rendait son art un peu moins « froid » à notre regard contemporain.
Il habitait à Lyon au 12 ruelle Vitriolerie en 1890, au 32 rue Chevreul en 1891 avec le même atelier 12 ruelle de la Vitriolerie (devis pour le retable Saint-Joseph à Saint-Bonaventure), puis encore au 12 ruelle Vitriolerie ainsi qu’au 72 rue Béchevelin en 1901.
Son épouse, d'origine grecque, Plito GOUMENOPOULO décède le 30 août 1903 à Bessenay et habitait au lieu du Château du Mas.
Il mourut à Lyon, le 12 décembre 1903 et sera inhumé au cimetière de la Guillotière le 14 décembre 1903 (concession de 15 ans). Il demeurait au 32 rue Chevreul.